Demandez à la majorité des personnes que vous connaissez ce qu’est le marketing et ils vous diront que c’est une publicité, une bannière ou toute autre forme de communication… Le marketing a un vrai problème marketing !
Les gens sont tellement bombardés de messages publicitaires à longueur de journée qu’ils ne gardent en tête que les facettes planifiées stratégiquement par les départements marketing. Une grande confusion s’installe entre le marketing et la communication.
Certains se sentent harcelés et suivis partout dans leur quotidien. De la télévision au cellulaire en passant par l’affichage urbain et la presse écrite, chacun de nous y trouve une communication de masse. Les marketeurs trouvent beaucoup de difficulté à cibler leurs segments stratégiques malgré le développement des nouvelles technologies d’information et de communication.
Ci-après certaines statistiques qui nous permettent, en tant que marketeurs, de repenser à nos stratégies de communication :
- Chacun d’entre nous est confronté à plus de 5.000 messages par jour en moyenne ;
- 2/3 des américains sont sur une « Do Not Call List » ;
- 86% des téléspectateurs zappent les pauses publicitaires ;
- 90% des e-mails ne sont jamais ouverts.
Ces chiffres tirent la sonnette d’alarme en ce qui concerne le ciblage dans la communication. Si, demain, nous trouvions le moyen de diffuser des messages publicitaires 100% personnalisés, la communication influencerait moins la perception et la compréhension de ce qu’est le marketing.
La réception des messages inutiles pénalise beaucoup la compréhension de ce qu’est le marketing. Une mauvaise image perçue par rapport à une composante d’un processus le pénalise complètement. Une étude démontre que 73% des utilisateurs d’une marque ne seraient pas dérangés si elle disparaissait de leur vie quotidienne. Cela devrait nous pousser à réfléchir à la manière dont nous communiquons pour fidéliser.
Le marketing a toujours corrigé la perception des gens vis-à-vis de plusieurs produits, services, marques et personnalités médiatisées. Toutefois, il se heurte à sa propre perception et mauvaise compréhension.
Si aujourd’hui, à travers ce constat, je dois comparer le marketeur à quelqu’un, je dirais que « C’est l’esthéticien qui corrige les imperfections de ses clients et oublie de se regarder en miroir pour voir son propre état ! ». Qui serait capable de relever le défi et de définir une stratégie de marketing disciplinaire pour corriger les perceptions des gens vis-à-vis des différentes spécialités à l’ère d’une communication de masse à évolution lente ?