La finalité du lâcher prise est de cultiver un bien-être personnel, peu importe ce qui arrive.
Je voudrais partager avec vous aujourd’hui sept clés qui permettent le lâcher-prise :
- Décider ; Le lâcher prise est une décision, vous n’y arriverez pas si vous ne le décidez pas. C’est être capable de se dire « je suis heureux (se), peu importe ce qui arrive. ». Tous les matins je me répète « je suis heureux, peu importe ce qui arrive, je suis dans le bien-être peu importe ce qui arrive ! ». Je décide d’être heureux ou pas, c’est moi, ce ne sont pas les circonstances extérieures, ce n’est pas le fait d’avoir le physique que je veux, ce n’est pas le fait d’avoir l’argent que je veux, ce n’est pas le fait d’être aimé ou pas, d’être en crise ou pas …Non ! Je décide d’être heureux, peu importe ce qui arrive.
- Accepter ; Quand on n’accepte pas un fait, cela indique que notre cerveau se focalise sur les inconvénients plutôt que sur les avantages. Souvent, l’on confond l’optimisme à la vision extrêmement positive qui permet de dire tout est génial ! Non, tout n’est pas génial… Lâcher prise, c’est accepter qu’il y’a avantages et inconvénients, c’est se dire : j’accepte !
- Respirer ; Avec un corps tendu, il serait impossible de lâcher prise. Aux cartésiens il sera peut–être difficile d’admettre que le corps est important. A vous, je dis aujourd’hui : apprenez à prendre soin de votre corps. Comment ? Respirez !… vous serez soulagés, vous vous lâcherez. Le son « AAAHHH » que vous faites quand vous vous soulagez active les côtes flottantes qui permettent de récupérer beaucoup plus d’oxygène… Respirez toujours en émettant le son « AAAAAAHHHHHH », ceci détend et vous permettra d’accepter.
- Identifier la peur ; Les gens n’arrivent pas à lâcher prise car ils n’arrivent pas à identifier le fait qu’il existe une peur sous-jacente. La question qu’il faudrait se poser est : « De quoi ai-je peur ? » ou « Quelles sont mes peurs ? ». Identifiez une ou plusieurs peurs et regardez la (les) en face.
- Regarder le pire en face ; Il arrive que l’on identifie le fait que l’on a peur mais on n’arrive pas de voir de quoi nous avons peur. Visualisez la pire des situations qui puisse arriver. En principe, quand on regarde le pire en face, on réalise que ce n’est pas aussi pire que cela. Afin de mieux réussir l’exercice, vu que vous n’en êtes pas habitués, vous devriez l’écrire sur un papier. Listez la (les) pire(s) chose (s)qui puisse(ent) se passer. Une fois fait, listez jusqu’à 10 avantages qui pourraient arriver quand ce pire arrive. Vous vous rendrez compte que si le pire arrive, ce ne sera pas aussi horrible que ça.
Admettons un timide qui n’arrive pas à lâcher prise à cause de sa timidité. Il se dira : « quel est le pire qui puisse m’arriver? ». Le pire est de rester timide et de ne jamais être capable d’aller aborder les gens comme le font si facilement d’autres. Là, il pourra lister les avantages à être timide. Cela pourrait être, par exemple, être empathique, écouter l’autre… et autres.
Il réalisera, à ce moment, que dans la timidité il y avait le germe d’une excellente communication. Il verra que sa timidité est un tremplin pour bien communiquer.
En lisant des biographies, il réalisera qu’un grand nombre d’orateurs, de conférenciers, d’acteurs ou d’auteurs étaient d’anciens timides. Est-ce que c’est étonnant ? NON ! Tout simplement, parce qu’il n’y’a pas de douleur sans désir et il n’y’a pas de désir sans peur. Regardez donc toujours le pire et les avantages du pire. Il y a toujours des avantages. Au moins un, ça s’appelle l’apprentissage !
- Identifier l’avantage décalé ; Tout ce qui génère des inconvénients à court-terme, peut, si vous le décidez, se transformer en un avantage sur le court et le long terme. Prenons l’exemple d’une personne oubliant son téléphone sur la table d’un café. Elle sera certainement énervée. Elle devra fermer les yeux sur les inconvénients de cet acte et regarder les avantages. Le premier avantage est toujours l’apprentissage. Plus jamais, elle ne devra quitter la table d’un café sans vérifier derrière elle. Deux, ceci pourra la motiver pour challenger ses finances et peut-être, cela lui permettra de cerner davantage sa communication téléphonique. N’oubliez jamais de vous dire face au pire que plus tard, après des mois ou des années, vous vous en parlerez comme une victoire. Aujourd’hui, vous êtes tous fiers des choses qui étaient dures et que vous aviez réussi à dépasser. Vous êtes moins fiers des résultats que du fait de vous y être impliqué et que vous avez réussi à avancer.
- Décider ; Décider de construire avec. Je décide de construire quelque chose que je n’aurais pas pu construire si ceci ou cela ne m’était pas arrivé. Votre système nerveux va comprendre qu’à chaque fois que vous avez un challenge, vous construisez quelque chose de meilleur pour vous et pour ceux qui vous entourent. L’être humain, par nature, aime donner et partager. Motivez-vous en pensant que vous faites les choses pour vous et pour les autres. A la fois en égoïste et en altruiste. Beaucoup disent : « Plus tard, j’en rigolerai » Moi, je vous dis, pourquoi pas maintenant ? Commencez par le faire maintenant et construire une vie inspirante. Dans tous les cas, quelle que soit votre réaction, les gens vous diront que vous aviez eu raison. Si vous faites le choix de rester dans vos malheurs, les gens diront, oui, vous n’aviez pas le choix, vous n’aviez pas eu de chance ! si vous construisez, par contre, la vie la plus magnifique à partir des malheurs que vous aviez vécu, les gens vous diront que vous aviez eu de la chance !
Voici donc un processus en 7 étapes pour lâcher prise. Et rappelez–vous toujours cette citation de Deepak Chopra “Chaque fois que vous êtes tentés de réagir avec les mêmes vieilles habitudes, demandez-vous si vous voulez être prisonnier du passé ou un pionnier de l’avenir. Le passé est fermé et limité, l’avenir est ouvert et libère.”